Une présentation des recueils de poésie de Catherine Boudet
Les recueils de poésie de Catherine Boudet
L'Aïeule de déshabillée mémoire
Editions des Deux Rues, Bourg-en-Bresse (2023)
Les mots de L'Aïeule de déshabillée mémoire nous entraînent vers des spiritualités mystérieuses ou méconnues. Composé de prose poétique et de poésie libérée, le recueil déroule le sari de la mémoire et de traditions venues du fond des âges.
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Il salmo a due visi / Le Psaume à deux visages
Edizioni Kanaga, Arcore, Italie (2022)
Nouvelle édition bilingue français-italien du recueil poétique de l'auteure réunionnaise Catherine Boudet, traduite à l'italien par Angela Caputo. Le Psaume à deux visages, recueil poétique d'inspiration soufie, est un voyage. Un voyage vers le pays du Non-où, expression conçue par le philosophe et mystique persan Shihāb al-Dīn Yaḥyā Sohravardī (1155-1191) pour expliquer que l'âme n'est pas une abstraction impalpable. Pour Sohravardī l'âme habite l'espace du "Non-où", un non-lieu physique, mais en même temps lieu réel auquel il est possible d'accéder par une spiritualité élevée, une transcendance de l'esprit.
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Le Psaume à deux visages
Editions des Monteils, Roquedur (2016)
Le Psaume à deux visages, recueil poétique d'inspiration soufie, est un voyage. Un voyage vers le pays du Non-où, expression conçue par le philosophe et mystique persan Shihāb al-Dīn Yaḥyā Sohravardī (1155-1191) pour expliquer que l'âme n'est pas une abstraction impalpable. Pour Sohravardī l'âme habite l'espace du "Non-où", un non-lieu physique, mais en même temps lieu réel auquel il est possible d'accéder par une spiritualité élevée, une transcendance de l'esprit.
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Journal du Gardien des horizons
L'Harmattan, collection Poètes des cinq continents, Paris (2015)
Au treizième mois de l'année des Inappréciables découvertes, une équipe de paléontologues mauriciens et indiens déterrait, sur le champ de fouilles d'un site funéraire aux abords de la rivière Kumari, une jarre de terre contenant des rouleaux de parchemin relié de cuir. Ils venaient de faire l'une des plus extraordinaires découvertes de l'histoire paléontologique sur le Kumari Kandam, le continent mythique disparu, également assimilé par d'aucuns à la Lémurie. Vraisemblablement rédigé par un haut dignitaire de la dynastie des Pandyas, le manuscrit retrace les derniers jours de la civilisation lémurienne, avant son engloutissement par le Déluge.
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Le manifeste de la pensée longaniste
Edilivre, Paris (2014)
Fait de la bouche du Récitant, voici le récit de l’histoire de Dalî, la fille paranoïa-critique. Dalî, prisonnière dans l’Île des Ombilicains, réussira une ontogenèse végétale. Cela ne suffisant pas face à l’empoisonnement des puits de la pensée dans l’Île, Dalî finira par s’auto-diviniser. Dalî est l’auteure du Manifeste de la Pensée longaniste, dont on a retrouvé quelques fragments perdus en mer. Ce récit est une tentative de retracer le mystère de la vie de Dalî et de la disparition du Manifeste.
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Bourbon hologramme
L'Harmattan, collection « Levée d'ancre », Paris (2013)
« Lorsque surviennent la terreur et la déchéance, que s'effondrent liens et croyances, quels ancrages reste-il ? » Un genre métis, comme elle, créole dans ce que ce terme recouvre de mystérieux pour les continentaux que sont la majorité des lecteurs francophones. (...) Catherine Boudet l'insulaire du bout du monde transforme la boue des fonds marins où l'on a tenté de l'immerger en un diamant coupant, celui du langage poétique. (Extrait de la préface de Dominique Ranaivoson).
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Pagana
En collaboration avec l'artiste-peintre Robert Lobet
Editions de la Margeride, Nîmes (2012)
Sur une île recouverte de temples, le paganisme de Catherine Boudet, journaliste et poétesse, se présente comme une expérience poétique, charnelle et totalement personnelle. Refus du dogme, nouvelle approche de ce qui est (inféodée à Dieu sous toutes ses coutures / et jusqu’au bord des plages / où la mer vient lécher les traces de nos rites), sensualité emportée par la mer : voilà ce que Catherine vient annoncer à cette île multiculturelle rythmée par des cérémonies religieuses – elle qui a vécu en Amérique du Sud et a connu les croyances magiques, les divinités animales et de la nature. (Norbert Louis, « Pagana, une expérience poétique », Week-End du 21 avril 2013.
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Les laves bleues [Calligraphie des silences]
Editions Souffles, Montpellier (2012)
« L’écriture de Catherine Boudet est conscience jaillie au creux de la nuit, telle l’âme jaillie de la Noche oscura del alma de Jean de La Croix et déguisée de nuit, âme qui, chez le poète mystique espagnol, se sépare inauguralement du corps et pour ainsi dire vaque, vaque à son occupation de nuit, n’ayant d’autre lumière ni guide que celle qui à l’intérieur du cœur irradie. (...) De sa férule ou cravache cosmique, la nuit frappe la croupe terrestre prête à trembler, la nuit inaugurale de la poésie y appelle la lumière et toutes ses acceptions (...) : Tu brilles de cette lumière noire » (extrait de la préface de Christophe Corp).
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Haïkons, petits poèmes à emporter
Editions Kirographaires, Marseille (2013)
« Si l'on devait définir le haïkon ( étymologiquement, raccourci de haï-ku-kon), on pourrait dire que le haïkon, c'est un peu comme un bol de riz cantonnais sans baguettes, une poubelle sans poignées, un biberon sans tétine, une serpillière sans seau, un nounours sans peluche... Dans ce monde gangréné par la dictature de l'image et du sens, le haïkon est venu, tel un oiseau déplumé, se poser sur la dernière branche de votre arbre poétique. Le haïkon n'a aucune ambition, et surtout pas celle de signifier quelque chose. Il se contente de vous regarder avec ses gros yeux d'anti-poème. »
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Nos éparses nos sulfureuses
Acoria, collection « Paroles poétiques » (2010)
On ne se choisit pas poète, à La Réunion, à Maurice ou ailleurs, en ces îles qui contusionnent l'âme. On saisit au vol l'ambre de leur horizon, et la nasse d'un pêcheur solitaire va à l'eau pour en sortir des masses rutilantes et mouvantes de pensées, corps lumineux qui s'évadent alors sur leur ciel de papier, et l'oreille perçoit la musique décomposée des silences que le poète capture, restitue, recrée, réinvente tandis qu'il se tient tout au bord de sa falaise de doutes pour revivre l'instant de vertige avant le basculement » (Extrait de la préface d'Ananda Devi).
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Le barattage de la mer de lait
Editions Ndzé, collection « Les apprentis sorciers », Paris-Bertoua (2009)
« Dans ce récit-poème, Catherine Boudet visite en une poétique concise, précise et inattendue comme l'éclair, le mythe hindou de la genèse du monde, réinterprété dans le cadre de l'île, et dans lequel le dieu Shiva absorbe le poison issu du barattage produit par les efforts conjugués des démons et des dieux, sauvant ainsi le monde de la destruction » (Extrait de la préface de Gabriel Okoundji).
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Résîliences
Editions L'Harmattan, collection « Poètes des cinq continents », Paris (2007)
L'Autre et l'Ile, deux pôles de l'être en Résiliences. Parce qu'il importe de « refaire en sens inverse le tracé des cyclones », la résilience, cette capacité à surmonter le tragique et la destruction, devient ici matière à exploration poétique. Dans cette « plongée entre ciel et mer d'étoiles filantes crevées », l'Ile, parce qu'elle est à la fois terre qui rassemble et qui sépare, espace de quête et lieu de clôture, centre qui condense et diffracte, est vécue au quotidien loin des clichés de cartes postales comme une interrogation sur les aléas de la relation à l'Autre...
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