« Les Franco-Mauriciens entre Maurice et l'Afrique du Sud :
Identité, stratégies migratoires et processus de recommunautarisation
»
Thèse de doctorat en Science Politique, réalisée sous la direction de M. Dominique Darbon, Professeur en sciences politiques, et soutenue le 03 décembre 2004 au Centre d’Etudes d’Afrique Noire, Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux (498 p. + 136 p. d’annexes). Mention très honorable, les félicitations du jury à l'unanimité et l'autorisation de publier en l'état.
Résumé de la thèse
Cette thèse propose d’analyser comment les Mauriciens blancs d’origine française, ou « Franco-Mauriciens », membres d’un groupe longtemps dominant, issu de la colonisation de l’île Maurice, tentent de préserver les cadres de leur domination et reconstruisent leur identité au travers de l’émigration en Afrique du Sud, plus précisément dans la province du KwaZulu-Natal.
Si l’Afrique du Sud a constitué une destination privilégiée des Franco-Mauriciens, désormais en position de « colonisateurs (dé)colonisés » dans leur société d’origine, c’est parce qu’elle fournit les conditions d’une reproduction des fondements mythiques et économiques de la réussite initiale génératrice de l’identité franco-mauricienne.
La démarche s’inscrit dans un ensemble de réflexions sur le phénomène des diasporas et de la remise en cause des territoires tout en ayant pour ambition théorique d’analyser ce phénomène dans le cadre plus large de l’interprétation de l’identité et de sa construction par des stratégies d’acteurs. Cette recherche s’insère dans le contexte particulier de l’océan Indien, où l’influence des diasporas (diasporas chinoises, indiennes…). apparaît essentielle pour la structuration du pouvoir.
Dans une première partie, l’auteure décrit la trajectoire du groupe dans sa « matrice mauricienne », c’est-à-dire la manière dont il se constitue et se recompose au cours du temps au sein de la société mauricienne.
Dans une deuxième partie, elle analyse les fondements et les évolutions de l’attraction de l’Afrique du Sud en tant que pays d’accueil pour des émigrants sensibles au « tropisme sud-africain ».
Enfin, elle se propose de déchiffrer les « horizons de l’identité » d’une population en diaspora qui cherche à recréer un lien communautaire, dont la triple référence au pays ancestral (la France), à la société originelle mauricienne et à la société sud-africaine aboutit à la création d’une « identité pollinisée ».
Thèse éditée par l'Atelier National de Reproduction des Thèses (ANRT) de l'Université de Lille - ISBN 9782729561741
Pour commander directement sur le site de l'ANRT.
Accès par le catalogue SUDOC
Résumé de la thèse
Cette thèse propose d’analyser comment les Mauriciens blancs d’origine française, ou « Franco-Mauriciens », membres d’un groupe longtemps dominant, issu de la colonisation de l’île Maurice, tentent de préserver les cadres de leur domination et reconstruisent leur identité au travers de l’émigration en Afrique du Sud, plus précisément dans la province du KwaZulu-Natal.
Si l’Afrique du Sud a constitué une destination privilégiée des Franco-Mauriciens, désormais en position de « colonisateurs (dé)colonisés » dans leur société d’origine, c’est parce qu’elle fournit les conditions d’une reproduction des fondements mythiques et économiques de la réussite initiale génératrice de l’identité franco-mauricienne.
La démarche s’inscrit dans un ensemble de réflexions sur le phénomène des diasporas et de la remise en cause des territoires tout en ayant pour ambition théorique d’analyser ce phénomène dans le cadre plus large de l’interprétation de l’identité et de sa construction par des stratégies d’acteurs. Cette recherche s’insère dans le contexte particulier de l’océan Indien, où l’influence des diasporas (diasporas chinoises, indiennes…). apparaît essentielle pour la structuration du pouvoir.
Dans une première partie, l’auteure décrit la trajectoire du groupe dans sa « matrice mauricienne », c’est-à-dire la manière dont il se constitue et se recompose au cours du temps au sein de la société mauricienne.
Dans une deuxième partie, elle analyse les fondements et les évolutions de l’attraction de l’Afrique du Sud en tant que pays d’accueil pour des émigrants sensibles au « tropisme sud-africain ».
Enfin, elle se propose de déchiffrer les « horizons de l’identité » d’une population en diaspora qui cherche à recréer un lien communautaire, dont la triple référence au pays ancestral (la France), à la société originelle mauricienne et à la société sud-africaine aboutit à la création d’une « identité pollinisée ».
Thèse éditée par l'Atelier National de Reproduction des Thèses (ANRT) de l'Université de Lille - ISBN 9782729561741
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